Mardi prochain Zebrock sera à l’arrêt comme tout le pays.
La réforme des retraites engagée par le gouvernement inquiète les salariés de l’association qui, quoique leur travail les passionne, n’envisagent pas de travailler jusqu’à 64 ans, voire plus, pour toucher une retraite médiocre. Nous pensons avec de nombreuses associations, syndicats et forces politiques, que la question du travail, de sa finalité et de son organisation est au centre du malaise de notre société. L’avenir, c’est assurément, travailler moins, travailler mieux, partager les richesses et promouvoir des activités utiles à toutes et tous, des biens communs, notamment les activités culturelles qui sont notre engagement quotidien.
C’est pourquoi nous serons partie prenante de la journée de mobilisation du 7 mars et du 8 mars, journée internationale du droit des femmes, en rappelant que l’augmentation des salaires et l’égalité salariale constituent des sources de financement évidentes pour les retraites. Nous demandons au gouvernement et notamment au Président de la République, de retirer ce projet de loi et de tenir compte de l’opposition majoritaire dans le pays.
Enfin, nous souhaitons, comme beaucoup d’associations et structures culturelles, que soit aussi mise en débat la question cruciale du financement des politiques publiques de la culture. Nous sommes à bout de souffle : l’insuffisance des moyens, la fatigue des équipes pèsent considérablement sur notre travail dont nous avons la conviction qu’il contribue grandement à la vie démocratique de notre pays et à l’éducation de la jeunesse.
Cette conviction est-elle partagée ?